C'est une nouvelle coalition extraordinaire. En route vers sa victoire décisive sur la vice-présidente Kamala Harris, M. Trump a attiré au moins certains électeurs américains arabes et musulmans indignés par le soutien de l'administration Biden à Israël lors de la guerre à Gaza. Il a réussi à le faire sans aliéner les Juifs américains de droite qui voient en M. Trump le plus grand défenseur d'Israël.
Même dans une élection marquée par un réarrangement des équipes politiques traditionnelles du pays, ces étranges partenaires se démarquent. Les deux groupes ont des attentes fortement divergentes vis-à-vis du président élu. Et à la fois les électeurs pro-Israël de Trump et certains partisans américains arabes de M. Trump sont sceptiques quant au fait que son ascension cette semaine marque le début d'une coalition interconfessionnelle et inter-idéologique durable.
Mais à Dearborn, dans le Michigan, une ville à majorité arabe, Mme Harris n'a remporté que 36 % des voix, selon des résultats non officiels, soit une baisse d'environ 34 points de pourcentage par rapport à la part de vote de M. Biden en 2020 dans des résultats similaires publiés après cette élection. Jill Stein, la candidate du Parti Vert à gauche de Mme Harris, a obtenu 18 % des voix. Mais…
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